Une arrivée assez ... particulière [PV Mamzelle dévergondée]

Christopher, ou plutôt à nouveau Ryûsuke venait enfin d’arriver dans devant son nouveau lycée. Quel changement par rapport à celui de Seattle. Il était classe, propre, neuf. Un véritable lieu de culte pour les p’tits intellos. Chose qu’il n’était pas. Durant tout le trajet en avion, il n’avait cessé un instant d’écrire à sa jolie musicienne et, une fois là, il se laissa tomber sur une marche et, continua sa lettre. Elle faisait déjà deux pages bien pleines car, Chris écrivait en noir et, d’une écriture microscopique de pattes de mouche. Il lui décrivit le hall dans lequel il se trouvait, l’impression qu’il venait de ressentir. Puis, il rangea la lettre dans son sac, se promettant de la finir dès que posible et, s’étira avec nonchalance.

C’est vide, on dirait un cimetière

Il passa la main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus et, il finit par sortir de son sac un sachet de cellophane. Il l’ouvrit soigneusement, en sortir un paquet de feuilles OCB ainsi qu’une boulette. Puis, il commença, tranquillement à se rouler un bédo. Lorsqu’il l’eut terminé, il l’alluma et commença à fumer, tranquillement. Après tout, il savait parfaitement ce que les directeurs avaient reçus le concernant. Il était un cas désespéré et, se voulait ainsi.
Recrachant un long jet de fumée, il se sentit devenir stone et, songea que c’était la première fois qu’il fumait au Japon. Ca se fêtait ! A cette pensée, il eut un léger sourire.

Christopher se retourna sentant qu'on l'observait. Une jeune fille concourrant dans la catégorie mignone. Félin, un sourire moqueur aux lèvres, il se leva et, s'approcha d'elle. Son pétard, toujours à la main, il s'arrêta à quelques centimètres de son visage et, lui fit un sourire moqueur.

- Salut gamine, on t'as jamais dit que c'était malpolis de dévisager les gens ?

Il prit une taffe de son pétard avant de la reccracher. Il se sentait drôlement bien. Comme à chaque fois. Pour un peu, il en aurait presque oublié tout ce qui lui était arrivé, pour se concentrer sur le moment présent. Souriant, moqueur, à la jeune fille, il finit par dire.

- Enfin passons, je suis Christopher Ryüsuke, et toi ?

Il songea qu'il aurait put facilement s'introduire dans l'esprit de la jeune fille pour savoir ce qu'elle pensait, qui elle était mais, cette demoiselle l'intriguait et, il préférait user de son charme.

Chris haussa un sourcil. Il ne voyait pas en quoi fumer devant une autre personne était malpoli. Bien au contraire, dans la rue on voyait toujours des tas de gens qui fumer et, personne ne leur disait d'arrêter. Bon, okay, il n'était pas dans la rue mais, tout de même ! Passant la main dans sa longue chevelure, il finit par lui dire, moqueur, pinçant son menton entre ses doigts.

" Pourquoi, tu veux goûter ?"

Il ne douta pas un instant être en face d'une petite bourge qui n'avait jamais fumer autre chose que des clopes de sa vie. Pourtant, elle dégagea une aura sombre, plutôt interessante tant qu'on y était. Il s'approcha d'elle et, sans résister, posa ses lèvres sur les siennes. Puis, il se détacha d'elle et, lui tendit le bédo. Le prendrait-elle, ne le prendreait-elle pas ? De toute façon, il s'en fichait.

Elle ne s'était pas défendue, donc, soit elle le trouvait à son goût, soit il avait affaire à une petite allumeuse. Enfin, difficile à dire vu qu'elle ne laissait transparaître aucun sentiment. Il aimait bien les nanas comme ça, des filles qui ne montraient pas ce qu'elle pensait mais, qui au premier compliment s'effondrait de plaisir.
Elle semblait suspicieuse quand à ce qu'il lui proposait. Interessant, il n'avait donc pas tout à fait tord, elle n'avait jamais goûté à de la beu ! Elle risquait de trouver l'expérience interessante.
Il eut un petit rire moqueur et, la regarda se sentir changer. C'était assez amusant. Lui, les effets n'étaient plus aussi fort qu'avant, son organisme s'était habitué.
Il fronça les sourcils avant de lui dire.

" Je paris que c'était ta première fois"

Il en reprit une taffe avant de le lui représenter.

Chris haussa encore les épaules, tira quelques taffes, et laissa tomber son mégot par terre. Il l'écrasa sous son talon avant de prendre la jeune fille par la main et de la tirer à lui. Il lui demanda, sa bouche contre son oreille.

- Alors, mademoiselle la prude, ça fait longtemps que vous trainez votre cadavre en ces lieux ?

Il se laissa tomber sur les marches, la tirant toujours à lui. Elle tomba sur ses genoux mais, le garçon la repoussa pour qu'elle soit à ses côtés. Il se sentait bien, finallement, ça serait peut-être pas si mal que ça ici. Au moins, il aurait de quoi manger, un endroit ou dormir, un lieu chauffé en hiver et, surtout, des compagnons de jeu.
A cette pensée, ses lèvres se dévoilèrent en un rictus moqueur. Il se retourna pour contempler la jeune fille. Finallement, ce n'était pas tellement le genre allumeuse, plutôt le genre coincée à papa et maman.

Christopher la contempla intrigué, soit elle n'aimait pas parler, doit elle faisait tout pour entretenir son air sauvage et renfermé. Enfin, il réussirait bien à la rendre un peu plus joyeuse ... non ?
Doucement, il posa ses mains sur le menton de la jeune fille et le fit tourner vers elle avant de la regarder dans les yeux. Il s'introduisit dans ses pensées et se heurta à une barrière solidement édifiée. Interessant, cette fille était donc portée dans le psychique, la victoire n'en serait que plus désirable.
Son front se colla à celui de l'adolescente, sa seule prunelle valide se fixant dans celle de la jeune fille. Il ferma ensuite son oeil et, mentalement, arpenta l'esprit de la jeune fille. La muraille était solidement édifiée, pas de fissures, pas de point faible. Pourtant, il finit par rencontrer une porte. Interessant, elle l'invitait donc tout de même à entrer.
Il eut un sourire intérieure avant de frapper mentalement à la porte inventée par Alicia ...

Chris eut un sourire. Elle n'avait pas résisté, logique, il ne connaissait que peu de monde capable de résister à la curiosité et, cette jeune fille innocente n'en faisait sûrement pas partie. Lentement, il pénétra dans l'esprit d'Alica, laissant leurs deux consciences se toucher et apprendr eà se connaître. C'était une sensation qu'il aimait beaucoup et, qu'il adorait usité lorsqu'il rencontrait des personnes qui en vallaient la peine. Autant dire que ça n'arrivait pas tous les jours !

Il finit par se détacher d'elle et, la contemplant dans les yeux, lui demanda, toujours avec la même douceur que lorsque l'on parle à un petit animal apeuré.

" Et, quel est ton nom mademoiselle ?"

Il ne lui dirait le sien que si elle le demandait mais, peut-être l'avait-elle déja trouvé en farfouillant dans son esprit. Il s'en foutait complètement, protégeait ce qu'il avait ne l'interessait pas car, de toute façon, son seul bien précieux était en sécurité, parfaitement protégé.
Il se détourna de l'adolescente et, sortit une blonde de son paquet avant de l'allumer. Il en proposa une à Alicia, se doutant qu'elle risquait de reffuser. Il avait, apparement, affaire à une p'tite bourge qui n'était pas encore sortie de son cocon.

Chris ne répondit rien, il resta affalé sur sa marche, à tirer quelques lattes de sa clope, un sourire un peu stone aux lèvres. Bon, oui, complètement stone même. Il avait quand même fumé pas mal, enfin, juste un bédo mais, avec le décallage horaire, et tout ... D'ailleurs, il crevait de fatigue et, se serait bien endormit sur place.
Il remonta un peu ses jambes et, contempla de côté la jeune fille à ses côtés (arf, une sale répétition). Elle ne semblait pas avoir l'air de fumer et, montrait une certaine tendance au crapotage. De toute façon, il s'en foutait. Passant la main dans ses cheveux, il laissa son index descendre sur sa joue gauche et, suivre le tracé de la petite croix qu'il s'était tailladé lui même. Il se remémora la jubilation et l'excitation qu'il avait ressentit. La douleur aussi avait été très présente mais, pas assez forte pour l'ammener à renoncer.

" Moi c'est Ryûsuke ..."

Les mots lui avaient échappés. Lui qui détestait trop parler d'habitude, cette fille qui n'ouvrait pas la bouche lui donnait envie de clamer haut et fort ce qu'il ressentait. Etrange personne. Enfin, ça devait être l'esprit de contradiction qui le poussait à vouloir s'exprimer de cette façon. Il s'y habituerait. Dans une école, on trouvait de tout et, son caractère ombrageux risquait de faire assez souvent des siennes.
Ce qu'il venait de ressentir était donc le début d'une longue série de sentiments qu'il ne maitriserait pas. Il laissa sa main descendre pour qu'elle vienne tripoter son labet à la lèvre. Une belle connerie celui-là aussi. Autant d'argent pour du vent. En plus, il commençait à lui faire mal. Yavait peut-être un problème !